Développement pérenne (durable…)
Ancrée dans une histoire née il y a 80 ans, les pépinières Drappier plantent aujourd’hui les arbres de 2020.
Quelles que soient les vicissitudes des marchés financiers et des économies mondiales, la gestion des paramètres de cette « aventure » nécessite de prendre en compte la prévention des risques humains, phytosanitaires, environnementaux et commerciaux qui sont identifiables et de s’entourer de conseils extérieurs objectifs.
La protection des hommes :
Dans une pépinière « moderne et compétitive », un tiers du prix de vente des gros sujets rémunère les salaires et les charges. C’est dire l’importance de l’homme dans cette production.
Drappier a donc mis en place une mécanisation des tâches dès que des outils adaptés l’ont permis : arracheuses, nacelles, levage de charges…
L’entreprise a également demandé la tutelle de la MSA du Nord pour mettre en place un programme de prévention des risques orientant les formations et les investissements dans ce sens.
La protection des plantes :
Située en secteur protégé, la pépinière est suivie régulièrement par les Services Régionaus de la Protection des Végétaux du Nord / Pas-de-Calais et titulaire du Passeport Phytosanitaire NC10243.
La protection de l’environnement :
Chaque fois qu’une alternative efficace aux luttes chimiques ou au recours aux engrais chimiques est disponible, les pépiniéristes de Drappier les mettent en œuvre.
En matière de gestion de la surface et de la structure du sol, nous semons depuis deux ans un mélange raisonné de trèfle nain et de graminées basses pour éviter le désherbage sur le rang au glyphosate. Cette initiative est suivie par la FREDON de Loos en Gohelle (62) de manière à améliorer et valider la technique. Des résultats encourageants sont déjà enregistrés et les contraintes de la technique se précisent…
A la reprise des parcelles, le recours à 50 ou 70 t par ha de fumier de bovin provenant d’une seule exploitation permet de compléter ce dispositif pour éviter le sur-épandage chez l’éleveur et minimiser le recours aux engrais chimiques en pépinière...
Outre l’abandon des désherbants, l’une des conséquences indirecte de la mise en place de cette technique d’enherbement est la réduction du nombre de passages pour broyer la végétation entre les rangs et l’atténuation du choc de transplantation.
En matière de lutte contre les organismes nuisibles aux plantes (campagnols, insectes divers et champignons…) le recours au piégeage (campagnols, zeuzères…) et l’abandon des variétés sensibles (oïdium, tavelure…) sont privilégiés.
Cette mesure est de nature à promouvoir la plantation en milieu urbain de végétaux plus rustiques (pommiers, chênes,…), même s’il s’agit d’évolutions profondes comme le remplacement des érables souvent défectueux par des liquidambars rustiques et toujours au rendez-vous pour les couleurs d’automne.
La protection de l’entreprise :
La production de gros sujets devrait être le fait de sociétés importantes riches en capitaux propres et s’adressant au minimum à une zone de chalandise de dimension européenne.
En effet, les fluctuations dantesques du marché, les besoins de financements à court, moyen et long terme sont sans commune mesure avec l’attente légitime d’un retour sur investissement lointain et plus faible que sur d’autres marchés.
Aucun financier n’est resté longtemps dans le secteur de la production de grands végétaux très longtemps pour ces quelques raisons.
Riches d’un passé ancien et de contraintes bancaires différentes, les concurrents allemands, hollandais et belges des pépinières Drappier assoient leur activité sur des fonds propres importants et une dimension européenne.
Mais la meilleure garantie, que nous partageons avec eux, c’est l’aspect familial du capital et la volonté de tout mettre en œuvre pour triompher de l’épreuve du temps ; finalement le faible poids des structures de l’entreprise Drappier et la forte implication financière familiale compensent le coût du financement extérieur.
Pour être considéré comme un acteur majeur de la Pépinière, Drappier a fait le choix de prendre le plus possible de parts de marché dans un rayon de 250 km (zone de consommation importante de végétaux) en assurant un service et un réactivité conséquents.
Maxime Dupuy a pris la responsabilité des ventes depuis septembre 2006. Il assure de plus la coordination production – logistique - livraison qui est primordiale pour réussir un chantier de plantation et pérenniser la bonne image de l’entreprise…
Les collectivités locales de la moitié nord de la France, soucieuses de s’approvisionner selon les principes du développement durable des territoires, ont bien compris l’intérêt de planter des arbres produits dans leur environnement immédiat.
Drappier a également tissé des relations étroites avec des pépinières françaises, belges et hollandaises qui lui permettent d’échanger des techniques mais également des produits.
Drappier exporte ainsi 10 à 15 % de son chiffre d’affaires annuel sur le Benelux et est en capacité de répondre efficacement aux marchés publics de grandes villes (Rennes…).